Nuit de vacances

Catégories : Fist dilatation extrême Femmes soumises SM camisole FANTASME Bondage Shibari Kinbaku Femmes fessées Sensualité et plaisirs des yeux
il y a 6 mois

Aujourd'hui j'ai de nouveau l'envie d'écrire un texte. Pour le contexte, cela va faire un moment que sur le plan sexuel, Il fait exprès de me frustrer, je sens qu'il s'amuse de mes états d'âme consécutifs au manque de sensations de cette plénitude de l'Amour quand il s'incarne dans l'union charnelle, la fusion des corps... Chaque soir je sens son corps tout contre moi, ses bras autour de moi, son ventre tout chaud contre mon dos... Parfois il caresse mon ventre, je dors nue, c'est facile pour lui et alors sa main se balade un peu partout, parfois s'égare sur ma hanche, effleure ma toison ou remonte sur ma poitrine, à ce moment-là je peux la sentir s'arrondir, en épouser la forme pour le couvrir tout entier, il a des grandes mains et je n'ai pas vraiment une poitrine énorme...

Assez souvent également je sens quand il se serre tout contre moi que son sexe n'est pas au repos, pourtant je sais aussi que, si j'y réagis et que je lui propose de ne pas dormir, il me le refusera et ce peu importe la manière dont j'insiste et la force avec laquelle je sens la tension enfermée dans son caleçon, son seul habit la nuit...

Cette situation dure depuis un moment maintenant, ça fait plusieurs matins où le manque de lui me conduit à être mouillée le matin au réveil, je dois faire des rêves érotiques bien que je ne m'en souvienne pas... À moins que sa seule présence suffise, je ne sais plus où j'en suis. Tout ce que je sais, c'est que je rêve de son corps contre le mien, son sexe en moi, ses mains couvrant mon corps, agaçant chaque point tendrement sensible de mon corps, ses lèvres et ses dents sur ma poitrine, j'aime tellement quand il joue avec et mord mes petits bouts, la douleur me fait oublier le reste et c'est tellement plus facile de m'abandonner à lui dans ces conditions... Je perds la conscience de la douleur sur le moment, j'ai mal mais je me sens traversée par des éclairs de plaisir quand sa langue effleure le petit bout solidement tenu entre ses dents... C'est si violent, je ne résiste plus, mes forces m'abandonnent et je me suis plus qu'une bulle de sensations sans volonté propre tant je me noie dans cet océan de sensations. La dernière fois, pendant trois jours le frottement du soutien-gorge ou du haut directement quand je n'en mettais pas me faisait mal tant je l'avais motivé par mon plaisir évident à y aller fort...

Mais je m'égare, ce texte n'est pas destiné à me replonger dans ces délicieuses sensations mais d'imaginer ce que pourrait être un moment de bonheur avec lui, quand enfin je pourrai de nouveau me régaler de son corps... Bonne lecture.

Première semaine des vacances de la Toussaint, chez lui, premier jour, 20h.

La dernière nuit avant de partir, je n'avais pas vraiment bien dormi. Le mélange entre le stress de prendre l'avion pour la première fois de ma vie associé à une violente "crise de désir", comme cela m'arrivait souvent quand il ne m'avait pas offert de séance de tendresse et de sexe depuis un moment, m'avait empêchée de m'endormir avant une heure avancée de la nuit, et le réveil avait sonné tôt pour aller prendre le train qui nous avait emmenés à l'aéroport d'où nous avions décollé.

Nous venions de finir de manger avec ses parents et il m'avait à présent emmenée dans sa chambre pour que je dépose mes affaires de la semaine. Je déballai mes affaires de toilette puis me déshabillai entièrement pour aller prendre une petite douche. À la sortie mes habits avaient disparu ; le soupçonnant de vouloir m'enquiquiner, je m'enveloppai dans ma serviette et je regagnai ainsi la chambre. Je le vis à la fenêtre, dos à moi. Ses cheveux, détachés comme je les aime (ça lui donne un charisme et une allure folle), flottaient sur le haut d'un dos complètement nu. Seul un caleçon couvrait deux fesses que j'aimais tant caresser, saisir, pétrir entre mes doigts. Il se retourna et ses mains furent sur moi, se glissant sous la serviette, la déroulant lentement pour découvrir ce corps déjà maintes fois exploré mais qu'il semblait toujours voir pour la première fois, avec des yeux de douceur et de feu qui m'embrasaient toute entière.

La serviette tomba et je fus nue devant lui, ses mains glissèrent l'une sur ma taille, l'autre dans mon cou et il m'attira tout contre lui pour un long baiser tendre. Sa langue s'insinua entre mes lèvres et m'envahit, ses mains me plaquèrent contre lui en m'empêchant de partir par leur douceur ensorcelante, je m'abandonnai à ses bras. Avec tendresse il m'entraîna vers le lit et m'y allongea, je n'opposai pas la moindre résistance à sa volonté, obnubilée par sa tendresse douce. Il se leva et ferma le verrou de la porte, nous isolant du reste de la maison ou du moins évitant les intrusions, puis se débarrassa de son caleçon.

Se dirigeant vers mes affaires il y prit la paire de menottes et les ferma doucement sur chacune de mes chevilles, prenant le temps de serrer soigneusement pour que je sente la pression s'exercer sur ma peau, puis il écarta mes jambes et les étira pour accrocher chaque pied à un pied du sommier. Mon émotion était visible, je respirais par à-coups, les lèvres entrouvertes. Il sentait mon désir et je voyais son corps y répondre, la tension monter petit à petit et mon propre corps s'échauffait, prêt. Il s'agenouilla au-dessus de moi pour s'occuper de mes bras et j'en profitai pour prendre en bouche un membre déjà bien dur.

Une ceinture entoura mes poignets pour les réunir et une sangle attacha ces menottes de cuir au sommet du lit, m'étirant au maximum pour parvenir à refermer la sangle, mes pieds étaient bien descendus par les menottes et il y avait de la distance de mes mains au sommet du lit. Il prit le temps de s'offrir quelques allers-retours supplémentaires dans ma bouche après avoir terminé puis se redressa et s'allongea tout contre moi. Sa main commença par se poser sur mon ventre, puis tout doucement à se balader sur mon corps. Je rêvais de le sentir monter sur ma poitrine pour en agacer les tétons, ou descendre plus bas explorer mon puits d'amour tout gorgé de désir, mais comme si il le sentait il me frustrait en contournant tous les points sensibles où il me fait du bien. Quelques minutes plus tard je sentis et vis ses lèvres se poser sur le téton le plus proche de lui, tout doucement pour l'instant, m'arrachant un soupir de bien-être.

Sa main descendit doucement en commençant à jouer au milieu de ma petite toison. Doucement il accentua à la fois la pression sur ma poitrine et celle plus bas de sa main, caressant mon clitoris tout en mordant mes tétons de plus en plus fort, l'un puis l'autre. Prise de tremblements je ne cherchai pas un seul instant à m'en défendre. Tenant solidement un bout entre ses dents, avec une force qui aurait fait crier toute personne normalement constituée, il donnait sur le bout des petits coups de langue qui m'envoyaient au milieu de la douleur des flashs de plaisir rendu mille fois plus puissants, encore amplifiés par les caresses insistantes de sa main. Gémissante je me contractais par intermittence, secouée par des vagues de plaisir qui me faisaient perdre la tête. Après plusieurs minutes il relâcha ses dents et retira sa main, achevant en passant quelques coups de langue tendres et doux sur mes petits bouts maltraités. Je gémissais toujours et il fallut un petit moment pour que je me calme, qu'il mit à parti pour caresser doucement mon ventre.

Lorsqu'il me sentit respirer plus calmement il vint derrière moi et souleva ma tête pour bander mes yeux, je me laissai faire et même l'aidai en soutenant ma tête pendant qu'il faisait le nœud. Toujours prévenant, il glissa un coussin sous ma tête pour éviter que le nœud me fasse mal en m'appuyant, puis il se rallongea à côté de moi. Il m'entoura de ses bras et me serra fort contre lui, se hissa sur moi et embrassa mon cou des dizaines de fois, j'étais bien, sereine, en confiance dans ses bras. Lentement il commença à onduler, frottant son torse, son ventre contre moi.

Le désir remontant en flèche, je sentais mon corps s'ouvrir comme une fleur au printemps. Il redescendit et détacha mes pieds avant de les remonter pour les attacher plus haut, dégageant un accès immense à mon entrejambe, quoi qu'il veuille y faire ; je m'offrais à lui sans chercher à résister. Les caresses reprirent, tantôt sur mon ventre, tantôt sur mes cuisses, ma poitrine, mes bras, mon visage... Pas une seule parcelle de peau ne lui échappait. J'ondulais doucement sous ses caresses, presque féline plus qu'humaine. Soudain sa main fut sur mes fesses mais au lieu de les caresser, elle se leva et s'abattit. Douleur instantanée qui reflue vite, puis chaleur et fourmillements, chaleur qui monta vite dans tout mon corps. Encore ! Plus fort cette fois-ci, la douleur s'accentue. La chaleur aussi, c'est bon. Encore une fois, plus rapide ! Il accélère, bientôt il n'y a plus de pause entre chaque coup.

Si les premiers m'ont fait juste gémir, j'en suis à presque crier. Mes fesses me brûlent, c'est bon, je décolle, je plane. Il s'arrêta et sans transition sa langue se posa à l'entrée de mon intimité, la prit sans rencontrer la moindre résistance. Il remonta ses lèvres qui titillèrent mon bouton d'amour, tandis que sa main droite se glissait vers mon puits qui dégoulinait de désir. Un doigt puis deux puis trois passèrent sans avoir besoin d'insister, c'était délicieux. Il rentra un quatrième, il eut besoin d'insister un peu mais ça restait assez facile. Il replia doucement ses doigts et commença des allers-retours, continuant de me détendre avec sa langue en même temps. Bientôt ce fut beaucoup plus facile et il put venir glisser son pouce. Il prit le temps de me décontracter, jamais je ne m'étais sentie si ouverte sur ses doigts.

Régulièrement il poussait un peu plus et bientôt il fut tout proche de ses jointures. Il poussa un grand coup et soudain je le sentis passer, sa main était en moi. Je laissai échapper un cri, mon bassin se souleva à sa rencontre, puis je retombai. Il commença à replier ses doigts, bouger doucement, fermer le poing. Je pouvais sentir chaque petit mouvement, chaque articulation, c'était un délice. Sa langue reprit ses petits mouvements sur mon clitoris tandis que ses doigts et toute sa main s'occupait de mon intérieur, je criais de bonheur. Parfois il se retrouvait coincé temporairement par mes contractions de plaisir, dans ces moments-là il s'immobilisait patiemment le temps que je me détende. Sauf la dernière fois où il poussa plus fort pour continuer de bouger, ce qui n'eut pour effet que de me projeter plus haut dans mon plaisir ; je le criai, je le hurlai à en perdre la voix tant c'était bon.

Quand il s'immobilisa enfin j'étais vidée, la tête cotonneuse de tant de plaisirs. Délicatement il déplia ses doigts en tirant doucement et avec un peu d'efforts il ressortit sa main, couverte de mon plaisir probablement, je ne pouvais le constater avec mes yeux bandés, mais je l'entendis s'essuyer. Un poids sur le lit, il s'allongea tout contre moi et me serra contre lui. Je lui fus reconnaissante de cette tendresse qui m'aidait à calmer mon cœur affolé. Il avait détaché mes pieds du haut du lit pour que ce soit plus confortable, mais mes mains étaient toujours identiquement menottées. Il rattacha ensuite doucement mes pieds à ceux du lit, puis j'entendis le bruit caractéristique de plastique qu'on déchire, ensuite le latex ; il s'apprêtait à me faire l'amour plus classiquement.

Calmée par ses câlins tendres, encore un peu ouverte de son poing, j'étais prête. En guise de demande d'autorisation il posa ses lèvres sur les miennes ; je les lui ouvris et vint chercher sa langue de la mienne. Son bassin descendit se poser sur le mien, sa main guida son sexe en moi doucement et il commença à aller et venir tendrement. Je sentais son torse effleurer ma poitrine, par là même lui rappelant ce qu'elle avait subi plus tôt ; son ventre si proche du mien que j'en sentais la chaleur ; et ses lèvres s'accrochant aux miennes... Il me fit l'amour avec douceur, je gémissais doucement mais bien loin des grandes envolées de plaisir à en perdre la tête, c'était cette complicité, ce bonheur et cette tendresse dans sa manière de me prendre qui me faisait du bien plus que les sensations physiques en elles-mêmes, j'aimais être simplement unie ainsi à lui.

Quelques minutes plus tard, sombrant dans une douce torpeur de bien-être, je le sentis se lever, se retirer ; j'entendis le bruit du latex, il alla jeter son préservatif et revint me détacher. D'abord les chevilles, puis les poignets, il me libéra des liens qui m'avaient tenue à sa merci je ne sais combien de temps. Il m'aida à remonter en bonne position dans le lit, m'installa confortablement en me collant contre son torse, contre lequel je me blottis avec délices. Mon dos tout contre lui, ses bras autour de moi me tenant en sécurité, je ne tardai pas à m'endormir avec le sourire aux lèvres, totalement épuisée.

Note : cette histoire est une pure fiction, un fantasme né de mon esprit délirant en manque de sexe. Dans la réalité, monsieur a attrapé une petite grippe puis s’est amusé à me faire souffrir de désir jusqu'à devoir me tenir pour retenir la folle qui cherchait à ruer son bassin vers le sien sans protection alors qu’elle ne prend pas de contraception... et j’attends toujours !

Merci pour ce très joli récit aussi érotique que sensuel, exercice délicat pour parler, entre autre, d'un fist, il est rare que cela soit aussi bien abordé.
Magnifique récit, merci, quelle belle plume :)
Je vais peut-être vous paraître cruel, mais qu'elle bénédiction, dans un sens, que cette frustration qu'il vous impose: elle vous fait écrire des textes magnifiques.
@Exorium La cruauté est pardonnée quand elle est au service d’un compliment qui me va droit au cœur
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